Camille et Alfred, deux frères

Alfred Gandilhon
Alfred Gandilhon

A la fin du XIX° siècle, Camille et Alfred étaient les fils d’un paysan à La Vigerie dans le Cantal, dernier village avant d’atteindre le Puy Mary depuis le bourg de Murat. Le bout du monde encore aujourd’hui.

Théodore Gandilhon
Théodore Gandilhon

Le père, Théodore, « un paysan qui avait des lettres », était aussi géomètre. Veuf et sans enfant il avait épousé en secondes noces Adeline Ladreyt, fille d’un marchand drapier de la Drôme qui lui donna deux garçons. C’est Alfred le cadet, époux d’Emilie Pissavy, qui reprit la ferme à la mort du père.

Camille, l’aîné avait lu les livres du père « en paissant les vaches » dans la montagne. L’école a bien marché pour lui, de La Vigerie à Murat puis à St Flour et enfin pour des études littéraires à Paris où il rencontra Jeanne Mathieu sa future femme, devint secrétaire, traducteur d’anglais et d’allemand, rédacteur et poète, chroniqueur de l’Auvergnat de Paris et défenseur de la langue occitane.

Camille Gandilhon
Camille Gandilhon

Aujourd’hui, après Maurice et Emilie, née Chauveroche, Philippe et Annie Gandilhon passent le relais de l’exploitation à Yves, né en 1985, gardien de la terre et de valeurs sans prix dans un contexte agricole difficile.